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Informations
1Après un cursus de formation très complet de musicologie, de chant et de direction (université F.Rabelais et C.R.R de Tours) le conduisant notamment à l'Agrégation d'éducation musicale, François Bazola entre au CNSM de Paris dans la classe de William Christie et obtient un prix d'interprétation de la musique vocale baroque. Dès lors, il collabore régulièrement avec le chef franco-américain et devient son assistant musical pour le chœur des Arts Florissants, ensemble qu'il a dirigé à plusieurs reprises. Pédagogue reconnu, François Bazola a participé à plusieurs reprises à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, intervient auprès du Cepravoi (mission voix en Région Centre) et a été invité par le CRR de Tours à diriger la maîtrise d'enfants pour un programme de musique française baroque (Bouzignac Charpentier). Il vient de fonder l'ensemble Consonance dont la vocation est de faire « sonner ensemble » voix et instruments, et de redonner couleurs et saveurs à des répertoires depuis trop longtemps délaissés ou négligés, et montrer, s’il en était encore besoin, la jeunesse et la force expressive des musiques « rares ». Sa discographie de François Bazola comprend de nombreux enregistrements (Harmonia Mundi, Erato, Ligia Digital…) et les critiques saluent ses qualités d'interprètes tant comme chanteur que comme chef. En juillet 2006, François Bazola a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. |
2Après un cursus de formation très complet de musicologie, de chant et de direction (université F.Rabelais et C.R.R de Tours) le conduisant notamment à l'Agrégation d'éducation musicale, François Bazola entre au CNSM de Paris dans la classe de William Christie et obtient un prix d'interprétation de la musique vocale baroque. Dès lors, il collabore régulièrement avec le chef franco-américain et devient son assistant musical pour le chœur des Arts Florissants, ensemble qu'il a dirigé à plusieurs reprises. Pédagogue reconnu, François Bazola a participé à plusieurs reprises à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, intervient auprès du Cepravoi (mission voix en Région Centre) et a été invité par le CRR de Tours à diriger la maîtrise d'enfants pour un programme de musique française baroque (Bouzignac Charpentier). Il vient de fonder l'ensemble Consonance dont la vocation est de faire « sonner ensemble » voix et instruments, et de redonner couleurs et saveurs à des répertoires depuis trop longtemps délaissés ou négligés, et montrer, s’il en était encore besoin, la jeunesse et la force expressive des musiques « rares ». Sa discographie de François Bazola comprend de nombreux enregistrements (Harmonia Mundi, Erato, Ligia Digital…) et les critiques saluent ses qualités d'interprètes tant comme chanteur que comme chef. En juillet 2006, François Bazola a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. |
3Jean-Louis Georgel commence ses études musicales au conservatoire National de Strasbourg, il poursuit ses études de chant auprès de Louis Bronner tout en suivant des stages à Francfort, Lyon, Paris où il travaille auprès de Rachel Yakar de 1993 à 1995. Au concert on l’entend régulièrement dans les cantates de Bach, Telemann les requiems de Brahms, Mozart, Fauré, Duruflé avec M. Gester, T. Koopman, C. Rousset, J.C. Malgloire, H. Niquet, M. Minkowski, H. Reyne. Il chante au sein d’ensembles prestigieux A Sei Voci, L’ensemble Clément Janequin, Le Collegium vocale, La Chapelle Royale, Le Concert Spirituel, l’ensemble Jacques Moderne … Il a enregistré avec Le parlement de musique, Les Musiciens du Louvre, La Simphonie du Marais. |
4Lorenzo Charoy est comédien et metteur en scène franco-italien. Il a récemment joué dans Les Frères Karamazov avec le Théâtre de l’Arc-en-Ciel, Pyrame et Thisbé (mise en scène par Benjamin Lazar), Bar franco-italien (mise en scène par Jean-Claude Penchenat), Le Bourgeois gentilhomme (mise en scène par Benjamin Lazar), Les Femmes savantes (mise en scène par Jean-Denis Monory) et Dette d’amour de Eugène Durif (mise en scène Beppe Navello). Après diverses expériences d'assistanat, d'animation de stages de formation et de réalisation de spectacles d'enfants, il met en scène et adapte Peer Gynt d'Ibsen, en 2002, suivi de Pas sages en 2004 (adaptation de textes contemporains variés). Formé à la gestique et à la déclamation baroques par Jean-Denis Monory et Benjamin Lazar, il joue plusieurs de leurs spectacles et met en scène l'opéra La Contesa del Numi de Antonio Caldara en 2007 à Tcheski Krumlov. M de Pierre Torrethon. |
Après avoir vécu ses vingt premières années à l´étranger, Jean-Denis Monory poursuit sa formation d´acteur pendant quatre ans à Paris (Cours Florent, le Grenier Maurice Sarrazin, l´Ecole Claude Mathieu). Depuis 1991, il tourne dans des films de Robert Altman, Christian Vincent, Raoul Ruiz, etc, et travaille avec plusieurs compagnies de théâtre dans des rôles très divers. En 1994, il signe sa première mise en scène : Fando et Lis de Fernando Arrabal, dans le cadre du Festival Off d´Avignon. Jean-Denis Monory est initié à la déclamation et à la gestique baroque au travers de la Place Royale de Corneille, des lectures de Mithridate de Racine et du Baron de la Crasse de Raymond Poisson sous la direction d´Eugène Green (Cie du Théâtre de la Sapience). En 1997, Jean-Denis Monory se lance dans la mise en scène de théâtre baroque avec sa compagnie la Fabrique à théâtre en créant Les Folies Françaises. Puis il monte Le Baron de la Crasse (de Raymond Poisson)en 2000, Le Médecin Malgré Lui de Molière en 2003, Andromaque de Jean Racine en 2005, Contez-moi, Monsieur Perrault en 2006 avec le claveciniste Olivier Baumont. Parallèlement, il interprète des textes du XVIIème avec des ensembles de musique baroque tels que le Poème Harmonique (Dir. Vincent Dumestre), la Symphonie du Marais (Dir.Hugo Reyne), l´Ensemble Philidor (Dir. Eric Baude). Il met en scène avec le Collegium Marianum La Serva Padrona de Pergolese (dir. Jana Semeradova) et A Corps suspendus (avec la danseuse chorégraphe Gudrun Skamletz) et avec la Compagnie de Mars (dir. Boris Bénézit) De Humanis Humoribus, Furetière ou les humeurs baroques,. En 2005, il crée Scènes baroques, premier festival de théâtre baroque (Touraine), 5ème édition en 2009. En avril et mai 2007, il dirige le festival Eclats baroques au Théâtre Le Ranelagh à Paris. Il présente en 2008 la mise en scène baroque de la comédie de Molière Les Femmes Savantes, et, en 2009, des concerts-lectures en théâtre et musique baroques : Odyssées, O Amours et Visionnaires.. |
6James Bowman a interprété des opéras, des Oratorios, de la musique contemporaine. Enfant, il a commencé à chanter à la Cathédrale de la Sainte-et-Indivisible-Trinité d’Ely. Puis il a rejoint le New College à Oxford. James Bowman a fait ses vrais débuts sur scène au Théâtre de l'Odéon à Paris dans le cadre du « Théâtre des Nations » dans le rôle d'Obéron du Songe d'une nuit d'été de Benjamin Britten. En 1972, il est engagé dans A Midsummer Night's Dream et La Mort à Venise, œuvre composée par Benjamin Britten.James Bowman a réalisé environ 180 enregistrements avec de nombreux ensembles et chefs d'orchestres dont Nikolaus Harnoncourt, Frans Brüggen, John Eliot Gardiner, Roger Norrington, Christopher Hogwood et Gustav Leonhardt. En 1992 il a été admis à l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français et a reçu la Médaille d'honneur de la Ville de Paris. Il est gentleman of the « Chapel Royal », ensemble attitré de la royauté anglaise à Londres et cofondateur avec Bertrand Dazin (contreténor) de La Cathédrale Invisible ensemble de musique baroque pour lequel il a développé d'importantes créations d'œuvres contemporaines en français pour deux contreténors. En France, James Bowman a donné de très nombreux concerts avec La Grande Écurie et la Chambre du Roy sous la direction de Jean-Claude Malgoire et avec le Capriccio Français sous la direction de Philippe Le Fèvre. |
7Sébastien Fournier chante dès l’âge de 10 ans à la Maîtrise de la Primatiale de Lyon Saint-Jean. Sa curiosité musicale l’incite à explorer un vaste répertoire (du Plain-chant grégorien à la musique contemporaine en passant par la musique baroque). Son expérience de choriste lui a permis de chanter dans les ensembles les plus prestigieux tels que les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Les Arts Florissants (W.Christie) et Accentus (L. Equilbey). Il a participé à de nombreux festivals en tant que soliste : Evian, Sylvanes, St Brieuc, Malte, Spitalfields (Londres), les Flâneries musicales de Reims, Saint-Michel en Thiérache..... En 1998, il crée l’ensemble de musique baroque « Sprezzatura ». Enfin, il projette d’enregistrer un disque solo d’ « Ayres and Songs » de Henry Purcell avec Sébastien Guillot au printemps prochain et un autre disque d’airs héroïques de G.F. Haendel avec les « Archets de Paris ». |
8Jean-Michel Fumas suit les cours de piano, d’orgue et de chant de l’ENM de Saint-Etienne, l’enseignement de Jacqueline Bonnardot au CNSM de Lyon, celui d’Helena Lazarska à la Hochschule de Vienne, les conseils de Rachel Yakar au studio Baroque Opéra de Versailles et ceux d’Annie Trolliet-Cornut aujourd’hui forment le solide bagage de Jean-Michel Fumas. Il a débuté en pratiquant la polyphonie de la Renaissance et de l’âge baroque avec les principaux ensembles de musique ancienne : la Fenice, Il Seminario Musicale, A Sei Voci, Les Paladins, Le Poème Harmonique, Sagittarius…On l’entend comme soliste dans les œuvres majeures de Bach, Haendel, Vivaldi, Scarlatti, Pergolèse, Haydn et Mozart mais aussi Britten, Frank Martin, Leonard Bernstein, sous la direction de Fabio Bondi, Jean Claude Malgoire, Hugo Reyne, Jean-Christophe Spinosi, Hervé Niquet, Bob Van Asperen, Michel Corboz… Accompagné du luthiste Eric Bellocq, il interprète volontiers les airs élisabéthains et les cantates italiennes de Haendel ou Scarlatti. Parmi ses prises de rôle dans le répertoire lyrique, le rôle-titre d’Orphée et Eurydice de Gluck avec l’ Orchestre de Chambre de Genève, Arsamene de Serse de Haendel sous la direction de Wolfgang Katschner. Medoro de Orlando de Haendel à l’Atelier lyrique de Tourcoing avec Jean Claude Malgoire, Avec lui, au cours de la saison 2011-2012, il participera à la Petite Messe Solennelle de Rossini. Avec la Lautten Compagney de Berlin il chantera le rôle de Goffredo de Rinaldo de Haendel au festival Haendel de Halle et au festival de Rheingau. Au printemps 2012, il a effectué une tournée au Vietnam et en Chine avec l’ensemble Stradivaria dirigé par Daniel Cuiller autour du Stabat Mater de Pergolèse. En avril de cette année, il vient de sortir chez AMESON un CD dédié à la musique anglaise élisabéthaine intitulé « O Sacred Muses ». |
9Après un cursus de formation très complet de musicologie, de chant et de direction (université F.Rabelais et C.R.R de Tours) le conduisant notamment à l'Agrégation d'éducation musicale, François Bazola entre au CNSM de Paris dans la classe de William Christie et obtient un prix d'interprétation de la musique vocale baroque. Dès lors, il collabore régulièrement avec le chef franco-américain et devient son assistant musical pour le chœur des Arts Florissants, ensemble qu'il a dirigé à plusieurs reprises. Pédagogue reconnu, François Bazola a participé à plusieurs reprises à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, intervient auprès du Cepravoi (mission voix en Région Centre) et a été invité par le CRR de Tours à diriger la maîtrise d'enfants pour un programme de musique française baroque (Bouzignac Charpentier). Il vient de fonder l'ensemble Consonance dont la vocation est de faire « sonner ensemble » voix et instruments, et de redonner couleurs et saveurs à des répertoires depuis trop longtemps délaissés ou négligés, et montrer, s’il en était encore besoin, la jeunesse et la force expressive des musiques « rares ». Sa discographie de François Bazola comprend de nombreux enregistrements (Harmonia Mundi, Erato, Ligia Digital…) et les critiques saluent ses qualités d'interprètes tant comme chanteur que comme chef. En juillet 2006, François Bazola a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. |
10Né à Paris en 1984. Enfant-soliste de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, où il poursuit sans interruption ses études musicales jusqu’au diplôme supérieur d’études vocales, études complétées au CNSM de Lyon. Il participe à de nombreux concerts, enregistrements et tournées, en soliste et / ou avec notamment les ensembles Alla Francesca (Brigitte Lesne), la Kamerata d’Athènes et les chœurs de la radio-télévision grecque (rôle-titre, en 1994, dans Amahl and the night visitors, de Gian Carlo Menotti, Megaron d’Athènes, cantate 54 de J.S. Bach et Stabat Mater de Vivaldi – direction Alexandre Myrat), Le concert de l’Hostel-Dieu, l’Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris – chant et percussions (Sylvain Dieudonné), l’ensemble de voix d’hommes Aquilon, l’Ensemble Benjamin Britten (Nicole Corti), A Sei Voci (Bernard Fabre-Garrus), Correspondances (Sébastien Daucé), Sagittarius (Michel Laplénie), Les Cris de Paris (Geoffroy Jourdain), Pygmalion (Raphaël Pichon), Métamorphoses (Maurice Bourbon), Le Poème harmonique (Cadmus et Hermione, de Lully, direction Vincent Dumestre), Il Ballo (Leonardo Loredo), l’Ensemble vocal de Nantes (Paul Colléaux), Stradivaria (Valérie Fayet), la Gedärchtniskapelle de Stuttgart (alto soliste pour la Passion selon Saint-Jean et la Messe en si mineur de J.S. Bach, avec l’Orchestre de chambre de Manheim et l’Arpo Festante de Munich, direction Alexander Burda), Les Solistes de Lyon (Ton Koopman), l’ensemble Consonance (François Bazola), l’Ensemble Barbaresque (chant et percussions), Les Jardins de courtoisie (Anne Delafosse), l’Ensemble William Byrd (Graham O’Reilly) … concerts qui l’ont amené à chanter dans les principaux festivals français (Festival d’Ile-de-France, Heures musicales du Haut Anjou, Festival de la Chaise-Dieu, d’Ambronay, de Callas, Conques, Saintes, Fontevraud, Pontigny…) et l’ont conduit en Angleterre, Suisse, Italie, Allemagne, Grèce, Corée, Chine. Il compose la musique des courts métrages Le Point d’interrogation, d’Alexandre Benoît, Les Larmes blanches, l’Empreinte des lieux, Du premier au dernier regard (court-métrage documentaire pour la collection du Musée du Louvre et produit par Les films d’ici - Serge Lalou) de Grégory Rateau, Veni creator, pièce pour ensemble de solistes à 8 voix égales (SA) , cornet et vièle à archet (création par l’Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris – N.D. de Paris 7 juin, commande du Festival de l’Abbaye de Pontigny -12 juin 2011), et les Sept dernières paroles du Christ, commande de Musique sacrée à Notre-Dame de Paris – création à Notre-Dame de Paris-, pour ensemble de voix d’hommes, clarinettes basse et en sib). |
11Après un cursus de formation très complet de musicologie, de chant et de direction (université F.Rabelais et C.R.R de Tours) le conduisant notamment à l'Agrégation d'éducation musicale, François Bazola entre au CNSM de Paris dans la classe de William Christie et obtient un prix d'interprétation de la musique vocale baroque. Dès lors, il collabore régulièrement avec le chef franco-américain et devient son assistant musical pour le chœur des Arts Florissants, ensemble qu'il a dirigé à plusieurs reprises. Pédagogue reconnu, François Bazola a participé à plusieurs reprises à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, intervient auprès du Cepravoi (mission voix en Région Centre) et a été invité par le CRR de Tours à diriger la maîtrise d'enfants pour un programme de musique française baroque (Bouzignac Charpentier). Il vient de fonder l'ensemble Consonance dont la vocation est de faire « sonner ensemble » voix et instruments, et de redonner couleurs et saveurs à des répertoires depuis trop longtemps délaissés ou négligés, et montrer, s’il en était encore besoin, la jeunesse et la force expressive des musiques « rares ». Sa discographie de François Bazola comprend de nombreux enregistrements (Harmonia Mundi, Erato, Ligia Digital…) et les critiques saluent ses qualités d'interprètes tant comme chanteur que comme chef. En juillet 2006, François Bazola a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. |
En même temps qu'il suivait des études au Conservatoire National Supérieur de Paris, Jean-François Frémont travaillait la direction de choeur et d'orchestre auprès de Philippe Caillard, Stéphane Caillat, Dominique Rouitz et le chant avec Jean Laurens et Marie-Claire Cotin. Attiré par la musique ancienne, il étudie le chant grégorien avec Dom Jean Claire (Solesmes). Il approfondit parallèlement la stylistique du clavier avec Michel Chapuis et Ivète Piveteau. Nommé en 1980 organiste et maître de chapelle de l'église Notre-Dame à Versailles, il y prend la direction des Petits Chanteurs ; il entreprend avec ce choeur un travail technique sans cesse remis en question et approfondi grâce aux conseils de chefs renommés, ainsi qu'à l'étude attentive des techniques vocales propres aux principales écoles européennes, travail guidé par une volonté d'amélioration constante de la qualité sonore au service de l'émotion musicale. C'est de toute cette maturité dont bénéficie Les Harmoniques, dont il prend la direction dès sa création. Jean-François Frémont est lauréat (1996) de la Fondation d'Entreprise Natexis et Chevalier des Arts et des Lettres. |
13Philippe FRÉMONT a suivi son cursus musical au Conservatoire de Rennes. Son périple qui le mènera à Chartres passe par plusieurs sites prestigieux qui vont aiguiser son savoir et forger son érudition musicale. C’est ainsi qu’à Tours, il découvre le répertoire de la musique anglaise de la Renaissance avec Jean-Pierre OUVRARD et découvre la direction de chœur. Puis il se perfectionne dans la direction de chœur au Centre d’Art polyphonique de Paris ainsi qu’à l’Institut catholique de Paris dans la classe de Stéphane CAILLAT. En poste au Conservatoire national de Région d’Amiens où il prend en charge la classe de chant-choral, il continue à diriger l’ensemble vocal "Cantiones Sacrae" qu’il a créé à Paris. Nommé à l’École de Musique de Chartres en 1991, il y crée la maîtrise dite aujourd’hui "du conservatoire" composée de jeunes élèves du CE1 à la 3ème, qui apprennent et se perfectionnent en chant sur le temps scolaire. Depuis sa création, la maîtrise rayonne en France comme à l’étranger : 1er prix attribué à la maîtrise dans la catégorie "chœurs d´enfants" mais aussi prix spécial du jury du meilleur chef de chœur attribué à son chef, au concours international de Vérone en 2005… Sous l’impulsion de Philippe FRÉMONT, la Maîtrise s’est récemment enrichie d’un cours de maîtrisiens adultes qu’il dirige aussi. En 2009, il crée le Grand Chœur du Conservatoire qui succède à l’Ensemble polyphonique et se produit autour d’un répertoire de musique classique et d’oratorio. En parallèle, Philippe FRÉMONT assume depuis 1992, les fonctions de Maître de Chapelle au sein de la cathédrale. Il assure la renaissance de la Maîtrise d’enfants de la cathédrale et met en place une Schola composée d’adultes qui prend la succession du Chœur de la cathédrale. Ces deux ensembles, qui interviennent deux dimanches par mois, permettent d’enrichir la liturgie en accord avec les orientations souhaitées par le Rectorat. En 2011, il assoit les bases d’une École maîtrisienne cathédrale en partenariat avec l’école privée Guéry : les enfants, s’initient au répertoire musical sacré sur le temps scolaire. |
14Issue de la Maîtrise de Radio France et du Centre de musique Baroque de Versailles, Agathe Boudet a durant sa formation côtoyé de grands chefs, des styles de musique variés. C'est cependant pour la musique française des 17ème et 18ème siècle que s'affirme alors son goût. Cela ne l'empêche pas par ailleurs de chanter et enregistrer de nombreuses pièces de musique contemporaine au sein du choeur de chambre Les Cris de Paris, dirigé par Geoffroy Jourdain. En 2006, elle obtient son prix de direction de Choeur à l'unanimité et intègre le Conservatoire supérieur de Lausanne où en tant qu'élève en classe de chant, elle fait partie de l'Atelier Lyrique. Depuis 2003, elle travaille très régulièrement avec le Concert Spirituel, dirigé par Hervé Niquet. En mai et juin 2003, elle se produit comme soliste à la Comédie Française dans Esther de Racine et Moreau. Depuis 2008, Agathe Boudet travaille le chant avec Chantal Santon et a intégré l'ensemble AEDES, dirigé par Mathieu Romano. En novembre 2010, elle a tenu le rôle de première sorcière dans Didon et Enée de H. Purcell, dirigé par Sébastien d'Hérin dans une production de l'opéra de Besançon pour laquelle une dizaine de dates sont prévues en 2011, dont l'Opéra Royal du Château de Versailles et l'Athénée à Paris. |
15Après avoir étudié le violoncelle moderne puis baroque au CNR de Boulogne Billancourt, Cécile CÔTE se forme au Conservatoire Supérieur de Paris (CNR) en cycle de formation professionnelle d’art baroque puis auprès de Marie Claire Cottin (ENM de l’Hay les Roses) avec qui elle obtient une médaille d’or d’art lyrique. Cécile enseigne la formation musicale et le chant choral au Conservatoire du 16ème arrondissement de Paris pendant dix ans puis se consacre au chant et travaille avec Les Demoiselles de Saint-Cyr, Akadémia, Arsys. Elle découvre le théâtre chanté avec la Compagnie Acta Fabula puis Le Choeur de Chambre de Namur et Carpe-Diem et se produit régulièrement en soliste ou en récital de musique de chambre. Elle participe à divers enregistrements avec Soli-tutti, Le Choeur de Chambre de Namur, Les Demoiselles de Saint Cyr, Sequenza 9.3, et en juillet 2005, elle fait partie des solistes dans le disque Carissimi de La Fenice (direction Jean Tubery). Elle diversifie ses expériences en interprétant Lieschen dans Cafe Cantate (2000), un spectacle monté sur des musiques de Bach et Bernier, le rôle d’Alexis dans L’île de Tulipatan d'Offenbach (2003 et 2005), en 2003 dans le film de Noémie Lvovsky, Les sentiments. Depuis septembre 2005, elle interprète la sorcière et la princesse dans le spectacle pour enfants Trompette, violoncelle et sorcière. Elle travaille avec CARPE-DIEM (2004) (dir JP Arnaud) en quatuor dans un spectacle mis en scène par la chorégraphe Francesca Bonato sur des musiques de l’Orfeo de Glück. En 2006, elle joue en alternance avec Françoise Masset dans le spectacle Ma vie avec Mozart mis en scène par Christophe Lidon, adapté du roman d’Eric Emmanuel Schmitt, au théâtre Montparnasse. En janvier 2008, elle interprète le rôle de Lily Culotte dans un opéra de François Narboni Au bois Lacté au théâtre de Metz avec Soli tutti. |
16Diplômée de l’Université de Montréal en musique ancienne, Isabelle Desrochers obtient un premier prix d’interprétation de chant baroque en 1988, dans la classe de William CHRISTIE au CNSM de Paris. Parallèlement à ses études, elle rejoint l’ensemble La Chapelle Royale sous la direction de Philippe HERREWEGHE et intègre l’ensemble Les Arts Florissants avec lequel elle chante son premier rôle dans Atys de Lully à l’Opéra de Paris en 1986. Elle participera à de nombreuses productions scéniques internationalement avec cet ensemble jusqu’en 2000. Grâce à la complicité établie auprès de Philippe LÉNAËL, elle développe une aisance remarquable dans l’art de la rhétorique gestuelle. Elle est invitée à prendre part à de nombreuses productions scéniques au Printemps des Arts de Nantes, entre autres L’Ecole d’Orphée, spectacle d’airs de cour du XVII° (Nantes, Paris, Rome), Rameau en clair-obscur, extraits d’Hyppolite et Aricie, (Utrecht, Angers, Versailles). Appréciée pour sa théâtralité, elle crée le personnage d’Evaavabette auprès de Catherine Ringer dans la comédie musicale d’Alfredo ARIAS « Concha bonita », au Théâtre de Chaillot en Dec-02 Janv-03 Elle est soliste invitée auprès de nombreuses personnalités du monde baroque dont J.C. Malgoire, Skip Sempé, Jay Bernfeld, Hervé Niquet. Avec Hugo REYNE , elle participe à la production et l’enregistrement de Pomone de Cambert et Les Fêtes de l’Amour et Bacchus de Lully en 2003 et Isis de Lully en 2006. Auprès de Mira Glodeanu et l’ensemble Ausonia, elle participe à de nombreux concerts et en 2005, elle enregistre un disque Francoeur paru sous le label Alpha. Chez les Editions des Braques, elle publie son premier livre-disque consacré à la jeunesse, le conte « Poucette » d’Andersen, agrémenté d’airs de cour, d’extraits de cantates et d’opéra de la période baroque. Parmi ses enregistrements les plus récompensés, citons Les Leçons de Ténèbres de De Lalande, Le Sommeil d’Ulysse de Jacquet de la Guerre et Amants, voulez-vous être heureux? de Francoeur. Isabelle Desrochers est fréquemment invitée à participer à différents stages de chant et d’interprétation (Sablé-sur Sarthe, St-Antoine l’Abbaye) . Elle enseigne régulièrement au Centre de Musique Baroque de Versailles. |
17Julie Hassler a effectué ses études musicales au conservatoire de sa ville natale, Montpellier, dans les classes de basson, percussion, écriture et chant. Elle s’est ensuite spécialisée dans l’interprétation de la musique ancienne au conservatoire national de Région de Paris, avec Michel Laplénie, Kenneth Weiss, Sophie Boulin et Françoise Semellaz et au Studio Baroque de Versailles, où elle a reçu les conseils d’Antonio Florio, Sigiswald Kujken, Montserrat Figueras, Jean-Claude Malgoire, Gérard Lesne, Martin Gester ... Elle a été également formée à la gestuelle baroque par Philippe Lénaël et Nicole Rouillé. Depuis 1993, elle se produit régulièrement avec différents ensembles spécialisés tels que les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy de Jean-Claude Malgoire, le Concert Spirituel de Hervé Niquet, la Simphonie du Marais de Hugo Reyne, l’ensemble Doulce Mémoire de Denis Raisin-Dadre, l’ensemble A Sei Voci de Bernard Fabre-Garrus, le Concert Brisé de William Dongois, l’ensemble Clément Janequin de Dominique Visse, le Parlement de Musique de Martin Gester, l’ensemble Akadêmia de Françoise Lasserre, le Swiss Consort de Christophe Dorsin ... En 2003, elle fonde l’ensemble La Rêveuse avec Benjamin Perrot et Florence Bolton. Son répertoire comprend aussi la musique d’aujourd’hui : elle a créé des œuvres de Philippe Hersant, Philippe Fénelon, Antoine Duhamel, Régis Campo, Caroline Marçot, Patrick Burgan, Karim Haddad et Pierre Charvet. Elle a participé à de nombreux enregistrement, parmi lesquels les Elégies de Fénelon avec l’Ensemble des Jeunes Solistes (Grave/Concord), les Musiques pour le Mariage de Henri IV et Marie de Médicis et le Siècle du Titien avec l’ensemble Doulce Mémoire (Naïve), les Petits Motets de Lully avec le Concert Spirituel (Fnac Musique), le Bourgeois Gentilhomme et Le Triomphe de l’Amour de Lully avec la Simphonie du Marais (Accord) ... |
18Lucie débute le chant à Sablé à 11 ans. Les compétences musicales, humaines et pédagogiques de professeurs comme Alain Buet, puis Caroline Pelon et Julie Hassler lui permettront d’explorer comme choriste ou soliste un répertoire allant de la musique médiévale à la musique contemporaine. Elle a travaillé sous la direction de Bernard Fabre-Garrus - choeur de chambre d’A Sei Voci, enregistrement de Monteverdi, Valérie Fayet, Christophe Rousset - Académie Baroque d’Ambronay, Daniel Cuiller - re-création de « Pirame et Thisbé ». Lucie chante avec l’ensemble les jeunes solistes (direction Rachid Safir). Actuellement, elle travaille avec Chronos Vocal des oeuvres de Messiaen et Fauré - ainsi qu’une Passion de Bach avec la Maîtrise Notre Dame de Paris. |
19Françoise Masset a reçu sa formation musicale, vocale et universitaire aux conservatoires de Douai et de Paris, au Centre de Musique Baroque de Versailles ainsi qu’à la Sorbonne. Elle chante le répertoire baroque et classique avec Hugo Reyne, Emmanuelle Haïm et Marc Minkowski. Sur scène elle interprète un répertoire diversifié : Dardanus de Rameau, Didon et Enée de Purcell, Armide de Gluck direction Marc Minkowski. Les femmes vengées de Philidor direction Hugo Reyne. Hyppolyte et Aricie de Rameau direction Daniel Cuiller. Ell participe également à des spectacles de la Péniche Opéra. Elle enregistre avec « La Simphonie du Marais », « Les Musiciens du Louvre », « Les Talens Lyriques », « La Fenice », « Sagittarius », « Akademia » et « Le Parlement de Musique ». |
20Née à Agen, elle intègre la Maîtrise de Radio-France puis rejoint la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et ,en 1998, obtient un premier prix d’art lyrique au CNR de Paris . Sa voix de soprano léger lui permet d'aborder des styles très différents. En musique ancienne elle collabore avec des ensembles tels que La Fenice, les Demoiselles de St-Cyr, Clément Janequin ou Les musiciens du Louvre (Philémon et Baucis de Haydn / Opéras de Rouen et de Bordeaux ) Elle a participé à plusieurs enregistrements de Radio-France et Musicatreize en musique contemporaine (G.Amy, M. Ohana, I. Xenakis…). Sur scène elle a interprété plusieurs héroïnes d' Offenbach (dont Gabrielle dans la Vie Parisienne et le rôle titre de Geneviève de Brabant au théâtre de l’Athénée à Paris) ) ainsi que Aspasie dans Phi-Phi de Christiné (Opéra de Toulon).On a pu l'entendre dans Mozart , Papagenna ( La flûte enchantée / Opéra en plein Air) et Auretta (L'Oie du Caire/ Opéra comique).Dernièrement elle était Francine dans La cannebiere de Scotto (Opéra de Toulon) mais aussi Mélisande dans Pelléas et Mélisande de Debussy (CNR de Paris ). |
21Après un cursus en harpe et chant au CNR de Paris, Sophie Pattey étudia le chant avec B. Cramoix, B. de St Sauveur, C. Pelon ainsi qu'au Département de Musique Ancienne de Paris. Elle suivit parallèlement des études de Musicologie en Sorbonne et s'intéressa à la musique contemporaine. Diplômée en chant, harpe, formation musicale et analyse, elle compléta son cursus par un travail sur les pédagogies actives à Lyon et une préparation au CA de Formation Musicale qu'elle obtint en 1994. Dès l'âge de 13 ans elle monta sur scène en tant que soliste dans un opéra d'Offenbach. Aujourd'hui, elle chante et enregistre avec divers ensembles vocaux dont Sagittarius (M.Laplénie), Akâdemia (F. Lassere), l'Arcal (C. Gangneron), Accentus (L. Equilbey), les chants de Garonne (J.F. Gardeil /JM Andrieu)... Elle y apparaît tantôt comme soliste (Didon et Enée, King Arthur de Purcell, Cantates de Bach, Œuvres de Schütz, Créations de musique contemporaine, récitals de lieder et de mélodies ...) ; tantôt en petite formation (Madrigaux italiens, Musique de Chambre, Motets de Bach......) tantôt en ensembles (Requiem de Brahms, Requiem de Fauré..). Parallèlement, elle enseigne le Chant (Maîtrise), l'Eveil et la Formation Musicale au Conservatoire de Meaux (77) depuis 1990. |
22Flûtiste de formation, son goût pour l’Opéra s’affirme dès l’enfance, en chantant comme soliste au sein de la Maîtrise de Seine Maritime dans des productions de l’opéra de Rouen (Die Zauberflöte, Carmen, La Bohème, Tosca). Elle a étudié avec Alain Buet, Raphaël Sikorski, Jean-Louis Dumoulin et a obtenu son diplôme du CNSM de Paris pour le répertoire lyrique, du CNR de Paris pour le répertoire baroque et du CNR de Caen. Camille Poul se produit dans des salles prestigieuses, telles que l’Opéra Comique, les opéras de Rouen, Caen, Lille, Dijon, Metz et Rennes, le Grand Théâtre d’Aix en Provence, l’Opéra Royal de Versailles, l’Opéra Royal de Luxembourg, au Brésil, à Riga, Cracovie, Lisbonne... Elle collabore avec de nombreux ensembles réputés, tels Le Concert d’Astrée, Le Poème Harmonique, Les Lunaisiens, Les Musiciens du Paradis, l’ensemble Pulcinella, Le Banquet Céleste, la Simphonie du Marais, Opera Fuoco, l’Ensemble Pierre Robert, Il Gardellino, Les Cyclopes, La Fenice, Café Zimmermann... Elle entretient une activité importante de chambriste et de récitaliste. |
231er Prix du CNSM de Paris en Chant et en Musique ancienne, elle a travaillé régulièrement avec l'ensemble "Les Arts Florissants" sous la direction de William Christie, ce qui l'a conduite à travers la France et l'étranger à interpréter cantates, airs de cour, musique religieuse et opéras. Elle a interprété également La Création et Les Saisons de Haydn sous la direction de François-Xavier Bilger avec l'orchestre Lyrique d'Avignon, ainsi que des oeuvres contemporaines de Gualtiero Dazzi avec Le Parlement de Musique de Strasbourg. Elle a participé à de nombreuses productions scéniques lui permettant de travailler avec Jean-Marie Villégier, Alfredo Arias, Adrian Noble, Patrice Caurier et Moshe Leiser, Gabriele Doehring, sous les directions de William Christie, Philippe Herreweghe et Michaël Schneider. Sa discographie variée comporte des oeuvres de Scarlatti, Caldara, Charpentier, Brossard, Delalande, Lully, Rameau, Mozart, Mendelssohn... sous la direction de William Christie, Marc Minkowski, Martin Gester, Patrick Marco, Jean Sourisse. Noémi Rime enseigne au CRR de Tours dans le cadre du Département de Musique Ancienne, où elle anime la classe d'interprétation de la musique vocale. |
24Dagmar Saskova a suivi ses études musicales et de chanteuse soliste avec Ludmilla Kotnaureova au sein de la Faculté de Pédagogie del'Université de Bohème Occidentale, dans la ville de Pilsen (République Tchèque). Elle a bénéficié du programme d'échange ERASMUS avec la Faculté de Philosophie de l'Université Technique de Chemnitz (Allemagne). En qualité de choriste, elle a abordé les répertoires français, allemand et tchèque. Elle a fait partie du choeur Nová česká píseňde Pilsen et du choeur du Théâtre de Pilsen, avec lesquels elle a effectué des tournées en France, Etats-Unis, Suisse et Japon. En tant que chanteuse soliste, elle a obtenu le Deuxième Prix du Concours International Leos Janacek de Brno (République Tchèque) ainsi qu'un Prix Spécial décerné par Bohuslav Martinu pour l'interprétation de ses airs. Elle a travaillé le répertoire soliste et la technique vocale avec Marta Benackova au sein de l'Académie de Musique Janacek de Brno. Son intérêt pour la musique baroque et en particulier les chansons accompagnées au luth des XVI et XVII siècles (lute songs anglais, villancicos espagnols, monodie italienne et airs de cour français) la conduisent à suivre le Stage Estival de Musique Ancienne de Prachatice (classe de chant ancien: Rebeca Stewart, classe de chant accompagné au luth: David Miller et Evangelina Mascardi ). Elle a suivi également des stages donnés par Barbara Maria Willi, Jana Semeradova, Marek Stryncl, Vaclav Luks, Richard Wistreich et Jêrome Correas.A Prague, elle a participé à une mise en scène baroque de Benjamin Lazare, en assurant le rôle d'Irea dans l'opéra L´Avidita di Mida d'Antonio Draghi. En juin 2008 elle a fini ses études au Centre de Musique Baroque de Versailles, où elle a suivi des masterclasses avec Christine Schweizer, Maarten Königsberger et Alain Buet. Actuellement, elle se produit en concert avec les ensembles Doulce Memoire, Le Concert Lorrain, Musica Florea et Collegium Marianum. Pour la saison 2008 du Festival d'Automne du Centre de Musique Baroque de Versailles, elle sera soliste dans la production des Grands Motets de Pierre Robert et Henry Du Mont. Dagmar Saskova a été engagée par le Centre de Musique Baroque de Versailles pour interpréter le rôle de Corisande dans l'opéra Amadis de Jean Baptiste Lully, qui sera donné durant la saison 2009-2010 à l'Opéra Royal de Versailles et au Théâtre d'Avignon. |
25Après des études musicales complètes au CNR de Clermont Ferrand puis de Lyon, Hélène Tisserand intègre la classe de flûte à bec de Pierre Hamon au CNSM de Lyon. Elle y obtient en 2004 son Diplôme National d’Études Supérieures de Musique avec mention Très Bien à l’unanimité. Elle est également titulaire d’une Licence de musicologie de l’université Paris IV-Sorbonne et du Certificat d'Aptitude de Musique Ancienne. Elle enseigne actuellement au Conservatoire de Valence. Passionnée par le chant ancien, elle obtient en 2009 son DEM à l'unanimité à l'ENM de Villeurbanne. Régulièrement sollicitée pour se produire en tant que chanteuse et flûtiste-à-bec, elle continue d'élargir sa pratique de la musique ancienne en étudiant le traverso. |
26Après des études de musicologie et de clavecin à l’Université de Tokyo, Tchie SATO s’installe en France. Elle obtient son DEM de clavecin et de musique de chambre au Conservatoire de Rennes, dans la classe de Pascal Dubreuil alors qu’elle joue également du hautbois baroque et de la viole de gambe. Elle se produit dans plusieurs communes de Bretagne notamment en Trégor à la chapelle du Loc de Pluzunet (22) à l’invitation de l’association Dao d’ar C’had, et en 2010, elle se produit comme continuiste avec l’orchestre de chambre de Toulouse. Elle enseigne le clavecin à l’Ecole de Musique de Betton (35). |
27Depuis son Premier Prix au Concours International de Clavecin de Paris en 1977, Noëlle Spieth parcourt le monde – Europe, Etats-Unis, Canada, Brésil - à l’occasion de nombreux récitals ou concerts de musique de chambre. Chacune de ses parutions discographiques est saluée par la critique comme un évènement. Sa discographie comprend, outre de nombreux disques de musique de chambre (dont des cantates avec Henri Ledroit ou des sonates de violoncelle avec David Simpson), quelques pièces de musique contemporaine – Levaillant, Reverdy, Ibarrondo - et une série de récitals : Soler, Sweelinck, Weckmann, intégrale Louis Couperin. Son intégrale des pièces de clavecin de Rameau (CHOC du Monde de la Musique) est considérée comme le meilleur enregistrement à ce jour de cette œuvre par France Musique, le magazine Diapason et BBC Music Magazine. L’intégrale François Couperin (10 CD chez Solstice) a été louée par la plupart des grands magazines musicaux (CHOC du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Early Music, International Record Review, Music and Vision…) Le Grand Prix de l’Académie Charles Cros lui a été décerné pour cet enregistrement. Ses études la conduisent après le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (3 Premiers Prix) au Conservatoire de Genève puis aux cours de Kenneth Gilbert et Gustav Leonhardt. Mais ses recherches personnelles tant musicales que musicologiques, en marge des chapelles et des écoles, la convainquent de la nécessaire alliance du Nord et du Sud : architecture et sensualité, rigueur et fantaisie, analyse historique inséparable de la fougue, de la tendresse et des couleurs sonores des clavecins. Son enseignement est très recherché et elle a déjà formé de nombreux clavecinistes français et étrangers aux Conservatoires Nationaux de Région de Lille, précédemment, et de Paris actuellement. |
28Diplômée du Conservatoire de Boulogne Billancourt, Aubervilliers la Courneuve. Elle a terminé son parcours au CNSM de Lyon dans la classe de Françoise Langellé. Anne TERRAZAS s'est illustrée dans des ensembles tels que "les archets de Paris" ou "l'ensemble Gabriel. Par ailleurs, elle a travaillé avec des compositeurs contemporains Anglo-saxons, participé à des tournées Anglaises avec des créations du répertoire moderne du clavecin avec, entre autre, les oeuvres de Donald Bousted |
29Pierre TROCELLIER a étudié le clavecin avec Philippe Fritsch, Laure Morabito, Pierre Hantaï, Jan-Willem Jansen. Il est titulaire du D.E. d’Instruments Anciens. Il est également licencié en russe et en musicologie. Depuis 2001, il enseigne le clavecin aux côtés de Blandine Verlet, au Conservatoire Jean-Philippe Rameau (Paris, VIe arrondissement). Il lui a succédé en 2009. En concert, il est partenaire notamment de Sylvia Abramovicz, Nima Ben David, Isabelle Desrochers, Monique Zanetti, Mauricio Buraglia, Jean-Louis Charbonnier, Jean-Loup Charvet, Jonathan .Dunford, Stephan Mac Leod, Paul Rousseau. Il a participé aux festivals de Dieppe, du Périgord Noir, de Sablé sur Sarthe, joué en Suisse, Pologne, Israël, à Rome (Villa Médicis)Création à l'automne 2000 du spectacle Airs de Famille d'après le Petit Livre d'Anna-Magdalena Bach, mis en scène par Anne Charvet-Dubost, repris à la Cité de la Musique fin octobre 2001 avec Anne Baquet et Guillemette Laurens. Reprise au Théâtre du Renard et à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille en 2002-2003. 2005-2006 Intégrale des cinq Livres de viole de gambe de Marin Marais en 21. Concerts au Temple des Billettes à Paris autour de Jean-Louis Charbonnier. A participé à une trentaine d'enregistrements chez Astrée-Auvidis, Pierre Vérany, Ligia-Digital et Alpha: Première Intégrale mondiale des cinq livres de Pièces de Viole de Marin Marais (Ensemble Marin Marais sous la direction de J-L Charbonnier) et Leçons de Ténèbres de Delalande autour d'Isabelle Desrochers (Diapason d’Or, Evénement Télérama). Les Surprises de l’Amour de Jean-Philippe Rameau (A Deux Violes Esgales, Alpha, 2010). |
30Blandine Verlet suit les cours d’écriture, d’esthétique avec Marcel Beaufils, d’histoire de la musique avec Norbert Dufourcq et de clavecin avec Marcelle de Lacour au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. En 1963, elle obtient un Premier Prix de clavecin à l’unanimité et le Prix spécial du Concours International de Munich.De 1962 à 1964, elle se perfectionne auprès d'Huguette Dreyfus à l'Académie d'été de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Elle fréquente aussi les cours de Ruggero Gerlin à l'Académie Chigiana de Sienne. Elle travaille avec Ralph Kirkpatrick à l'Université Yale en 1968-69. Depuis 1963, elle mène une carrière internationale de concertiste. Elle est professeur de clavecin au Conservatoire Claude-Debussy (Paris 17e) de 1983 à 1985, au Conservatoire Gabriel-Fauré d’Angoulême de 1985 à 1987, et au CNR de Bordeaux de 1987 à 1990. Elle enseigne au conservatoire de Rueil-Malmaison ainsi qu’au conservatoire Jean-Philippe-Rameau (Paris 6e) jusqu'en 2007. Elle obtient le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros et le Grand Prix du Disque de l’Académie du Disque Français. Elle est la fille du conservateur Pierre Verlet. |
31Paolo Zanzu est né à Cagliari (Italie). Il étudie le clavecin auprès de Noëlle Spieth, puis au CNSM de Paris d'où il sort avec deux Premiers Prix de clavecin et de basse continue. Il se perfectionne en suivant l'enseignement de Carole Cerasi et James Johnstone à la Royal Academy of Music de Londres ainsi qu'à l'Accademia Chigiana de Sienne auprès de Christophe Rousset. Depuis le Troisième Prix gagné au Concours International de clavecin de Bruges en 2010, son activité de soliste le mène à travers l'Europe, en solo ou en musique de chambre, notamment avec Tami Troman, avec qui il a fondé cette année l'ensemble Le Stagioni. Il poursuit parallèlement une carrière de continuiste qu'il mène au sein des Arts Florissants (William Christie), du Cercle de l'Harmonie (Jérémie Rhorer) et avec de nombreux ensembles tels que La Fenice, Le Concert d'Astrée, Les Musiciens du Louvre, Philidor… dans des salles et festivals prestigieux du monde entier (Paris : Opéra Garnier, Salle Pleyel, Théâtre des Champs Elysées; Theater an der Wien; Bruxelles : Bozar, Théâtre Royal de la Monnaie ; Amsterdam : De Nederlandse Opera; Berlin : Philharmonie; Madrid : Teatro Real; Barcelone : Palau de la Musica; New York : Brooklyn Academy of Music…). Ses engagements en tant que chef d'orchestre l'ont vu à la tête de l'Orchestre de Basse Normandie ou encore comme assistant de William Christie, de Paul Agnew et de Jonathan Cohen, et cette année il dirigera l'Orchestre Baroque du Conservatoire Royal de Bruxelles, où il enseigne la basse continue. Ses œuvres didactiques sont publiées par l'éditeur Ricordi. |
32Loin des modes et des sentiers battus, la claveciniste Catherine Zimmer aime arpenter les terres inconnues. C'est ainsi qu'après ses études musicales à Marseille, Aix-en-Provence et Genève, elle décide de chercher à la source des textes d’époque sa propre conception de l’interprétation de la musique ancienne, et part à la recherche de partitions oubliées du répertoire français. Ceci l'amène à diriger à la Société de Musicologie du Languedoc l'édition des œuvres d’Elisabeth Jacquet de la Guerre et de Pierre-Claude Foucquet dans la collection "Les inédits du clavecin". Elle s’attache à faire connaître ces oeuvres au cours de concerts-conférences et par la production d'un CD sur Elisabeth Jacquet de La Guerre avec Mens Sonoris, ensemble qu’elle a créé avec le flûtiste et compositeur Yves Grollemund. Pour son premier enregistrement en soliste "Compositeurs de l'ombre au siècle des Lumières", éditions Coriolan, elle choisit de faire découvrir au public trois compositeurs français méconnus du 18ème siècle : Pierre-Claude Foucquet, Jean-Christophe Moyreau et Jean-François Tapray. Son jeu est unanimement salué par la critique : 4 diapasons, 5 étoiles hifi vidéo, 4 Musica. En 2011, elle est choisie pour enregistrer la première production du label l’Encelade, qui s’attache à faire découvrir de nouveaux répertoires et de nouveaux interprètes: « Airs d’opéras accommodés pour clavecin » d’après un manuscrit de Claude Balbastre. Cette réalisation est saluée avec enthousiasme en Europe par les critiques de Muse Baroque, Res Musica, Early Music Review, Oxford journal... où elle est classée parmi les cinq meilleures productions de musique française des ces dernière années. |